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loup mon ami qui es tu ?

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Message  Gévaudan Lun 9 Sep - 14:01



LOUP MON AMI QUI ES TU ?




Portrait …

1/ Un museau pointu au bout d’une tête massive, posée sue un cou épais. Un collier de poils érectiles, sorte de crinière rendant le coup plus impressionnant encore.

2/ Deux oreilles rondes et droites, jamais cassées. Les yeux obliques au regard doré qui luisent la nuit comme ceux des chats.

3/ Les yeux des loups possèdent un tissu particulier le « TAPETUM LUSIDUM » qui leur permettent de voir dans des conditions d’éclairement minimum , voir même dans l’obscurité complète.

4/ Des mâchoire à la denture formidable : Quarante deux dents, vingt dents à la mâchoire supérieure et vingt deux dents à la mâchoire inférieure. Des carnassières redoutables , des canines de plus de six centimètres de long !… D’un seul coup de mâchoire le loup peut cisailler le jarret d’un élan.


5/ Un odorat très nettement supérieur à celui du chien, il peut sentir une proie à plusieurs kilomètres. Ainsi qu’une ouïe exceptionnelle.














COLORIS DU LOUP…
Et particularités.


Le pelage du loup peut varier d’une région à l’autre, Très clair en région arctique, voir d’un blanc presque pur dans certain cas . Dans d’autres endroits, son pelage peut aller du gris clair au noir avec des nuances fauves lui permettant d’assurer un camouflage par rapport à son habitat.

En ce qui concerne l’empreinte, le pied du loup ressemble à celui d’un très gros chien.
Mais en l’examinant de plus près, on notera que le loup a le pied plus étroit et plus long que le pied du chien, le talon est plus gros et les ongles plus forts.

Le pied du chien est moins régulier et les doigts du milieu sont ouverts.

Le loup a le pied plus large que celui de la louve; celui de cette dernière est plus long, plus étroit, et plus détaché, ses ongles sont plus fins et le talon plus étroit.

Le loup ne possède que quatre doigts aux extrémités postérieures.

Le loup n’est pas doué pour le sprint. Davantage coureur de fond, le loup est capable de maintenir une vitesse de trente cinq kilomètres à l’heure pendant très longtemps.

Une anecdote cite le cas de chasseurs ayant réussi à prendre un loup en trois jours après trente neuf heures de chasse.

Une vitesse de quarante cinq kilomètres à l’heure peut être réalisée par un loup qui fuit pour sauver sa peau.

Un beau spécimen de loup atteint 80 centimètres au garrot. La longueur du museau au bout de la queue varie entre 1,40m à 1,80 m

La queue mesure de trente-cinq a quarante centimètre. Le poids du loup est dans la plupart des régions du globe de quarante cinq kilos pour le mâle , et d’à peine cinq kilos de moins pour la femelle.
Donc un loup qui atteint le poids de soixante kilos est déjà un animal qui impressionne.

Les deux loups qui furent tués au cours des battues organisées pour abattre cette fameuse Bête du Gévaudan pesaient respectivement soixante trois kilos (tué le 22 juin 1765 ) et cinquante trois kilos (tué par Jean Chastel le 19 juin 1767.…)Mais à mon avis l’animal tué par Chastel n’était pas un loup ! ! !

Un loup tué le 31 Décembre 1942 dans les Carpathes par un garde, mesurait du museau à la pointe de la queue 2,13 mètres et pesait quatre vingt seize kilos.



Il arrive que l’on voit à l’occasion d’expositions internationales de chasse, des loups de Pologne où de Russie pesant quatre vingt kilos, mais il s’agit de records.
Le poids moyen des loups se situe entre trente et cinquante kilos.

Naissances.

Une fois par an , après soixante deux à soixante trois jours de gestation, la louve met bas une portée de cinq à huit louveteaux pesant approximativement une livre.

Les louveteaux naissent aveugles, ils sont tout juste capable de se tortiller et de téter.
Ils ne reconnaissent que la chaleur et le lait maternel. Après deux semaines ils commencent à voir, et à trois semaines ils peuvent se dresser sue leurs pattes, mastiquer, grogner et entendre.


A cette époque, ils s’aventurent à sortir de la tanière; ensuite, commencent les jeux et l’apprentissage de la vie et de la chasse, ainsi que le langage corporel de leur espèce.




LANGAGE

Parmi les expressions du langage lupin, il en existe trois sortes : Les hurlements, la position de la queue et des membres, et enfin le retroussement des babines.


LE HURLEMENT

Un loup peut entendre le hurlement des ses congénères à plusieurs kilomètres de distance . Le hurlement permet d’établir le contact entre plusieurs familles.

Il peut également provenir d’une inquiétude, d’une invite à la chasse.
Un loup hurle, un autre répond et ils finissent par se retrouver. C’est un complément à leur flair très développé.

Lorsqu’un loup, où un couple , découvre la piste d’un gibier de taille importante, il ne leur est pas possible d’en venir à bout seul . Alors le hurlement intervient et un autre groupe les rejoint; la chasse peut alors commencer avec des chances de succès accrues. L’union fait la force , c’est bien connu.
Quant à moi, je reste persuadé que les loups hurlent aussi pour le plaisir, j’ai souvent entendu hurler les loups . Je n’ai jamais trouvé ça lugubre où triste. J’y ai toujours entendu une musique sauvage, mélancolique et mystérieuse, un peu comme un chant de vie avec aussi une note d’espoir.






LA QUEUE


La queue donne des indications précieuses sur l’état d’esprit du loup .

1/ La queue repliée sur le coté exprime un sentiment de forte gêne

2/ La queue et pendante et animée d’un frétillement latéral: Il s’agit d’une attitude de soumission active.

3/ Si la queue est animée du même mouvement latéral mais portée haut, c’est que le loup cherche à intimider.

4/ La queue portée presque à l’horizontale du dos, exprime la menace.

5/ La queue est bien repliée entre les pattes : c’est le signe de la crainte et de la peur.



LES OREILLES ET LE RETROUSSIS DE BABINES


Il est facile de lire l’expression de menace dans le regard du loup, d’autant qu’il peut être accompagné d’un froncement du museau (retroussis de babines) qui laisse apparaître leur formidable denture.

Mais lorsqu’il s’agit d’un homme qui s’approche, c’est la timidité qui se lit dans le regard du loup.

Les oreilles jouent également un rôle dans le comportement du loup : couchées elles indiquent la soumission.

Parmi les multiples manières d’expressions chez les loups : il existe aussi le marquage ainsi que chez d’autres carnivores : Il s’agit de jets d’urine et de fèces (des crottes) déposées sur le bas des troncs d’arbres où des pierres ,ceci afin de délimiter leur
territoire, cela contribue maintenir la meute sur son domaine.







LA NOURRITURE


Le loup mange au quotidien en moyenne 1,8 kilo de viande, mais dans la nature les loups doivent chasser pour pouvoir manger.

Les proies du loup sont diverse et variées, cela peut aller de la très petites proies :
Lapins, lièvres, rats, souris, mulots, campagnols, oiseaux, œufs, escargots, il lui arrive même de pêcher !

Et il y a les proies beaucoup plus importantes telles que les cerfs, biches, chevreuils, marcassins et sangliers adultes. Bisons suivant les régions, élans, caribous, bœufs musqués

Il arrive qu’en cas de disette les loups se rapprochent d’une ferme isolée où d’un élevage, et cela finit à coup de fusil.


LA CHASSE

Les jeunes ont beaucoup à apprendre , La première étape de cet apprentissage s’est limitée à attraper des mulots et des insectes.
La seconde étape consistera à étudier les adultes en action.

Les caribous sont la nourriture principale des loups qui les suivent dans leur habitat hivernal.

Cette préférence vaut aussi pour les autres saisons , bien que le régime alimentaire du loup soit très varié.

La chasse se déroule de la façon suivante…
Les loups vont dans un premier temps repérer un animal blessé, malade, où affaibli, ensuite ils vont le tester en le faisant courir. Ce test s’accomplit en poursuivant une harde et en les faisant fuir assez longtemps pour qu’elles révèlent la présence de la future victime; si il en existe une, les loups se concentrent sur elle et essaient de la tuer.

Plusieurs loups agissent de concert et rabattent parfois une harde vers une embuscade ou d’autres loups les attendent. Une fois la proie repérée, le loup court parallèlement au caribou et bondit vers son épaule, l’impact est généralement suffisant pour faire perdre l’équilibre à la bête, et avant qu’elle le reprenne , le loup la saisit à la gorge où à la nuque et la fait tomber. Le caribou est alors renversé par le loup qui lui broie aussitôt le cou où l’épaule. C’est alors la curée.
Il est bien évident que c’est encore la hiérarchie qui fait loi car c’est toujours le couple ALPHA qui mange en premier lieu, bien sur tous les membres de la meute mangeront à leur tour

L’attaque du loup ne se produit jamais par derrière l’animal traqué, car les coups de sabots peuvent blesser sérieusement où tuer le grand prédateur.

Les loups ne chassent pas tous les jours car une chasse est une grande dépense d’énergie, après s’être repus…et bien, ils se reposent !

Il faut également savoir qu’une chasse sur dix est couronnée du succès.

Ils peuvent alors dévorer dix kilos de viande. Les parties molles ont leurs préférence, les viscères, foie, poumons, reins, cœur et langue, sans oublier toutefois les parties charnues, le reste fera la joie des corvidés, des rapaces, et des oiseaux de petites tailles (même les moineaux) , ainsi que d’autres petits carnivores.
Mais il peut aussi arriver au loup de se nourrir d’une charogne en putréfaction.



LA VIE EN SOCIETE


Sortis de la tanière , les louveteaux découvrent grâce au jeu, force, ruse et courage.
Ainsi que leur future place dans la hiérarchie.

Être loup, c’est savoir quel est son rang dans la meute, à quels congénères on doit le respect et quels sont ceux qui vous le doivent

Sans cette règle de soumission du plus faible à la dominance du plus fort, pas de meute , et pas de loups !

Queue dressée,pattes campées, voila le dominant ,oreilles basses, crocs dégagés, il menace; aussitôt le dominé fait acte de soumission, la que entre les pattes, la mine basse.

Les loups indisciplinés, et insoumis, rebelles et bagarreurs vivront en marge d’une meute, attendant l’occasion de fonder la leur car le loup est un animal profondément social qui ne peut se passer de la compagnie des siens.

Il a appris le sens de la famille dès sa plus tendre enfance, jamais il ne l’oubliera.

Un loup dominant ne garde guerre ce statut que deux où trois ans, la compétition est dure et les jeunes sont sans pitié



Le second type de relations communes entre loups, dans lesquelles , les deux conditions nécessaire à former des liens sociaux, sont les relations entre les louveteaux et les adultes qui les élèvent : les liens de parenté.


Pendant les premières semaines de la vie des louveteaux, un désir de nourriture est satisfait uniquement au contact des tétines de la mère.

Plus tard, les louveteaux obtiennent de la nourriture prédigérée en touchant avec leur gueule les lèvres des loups adultes.

Stimulus de l’adulte qui régurgite une quantité de nourriture suffisante.

Les louveteaux sont nourris ainsi, non seulement par les parents, mais aussi par les autres membres du clan.

Il ne semble qu’aucun loup ne soit capable de résister à la demande des louveteaux.

Il a été observé par trois fois une mère nourricière rester auprès des louveteaux, tandis que la mère véritable se joignait aux autres loups pour la chasse.



LA REPRODUCTION

Les accouplements ont lieu vers la deuxième quinzaine de Février, seul le mâle dominant et la femelle dominante (le couple ALPHA ) pourront se reproduire.
Pour atteindre cette dominance, il y aura des combats ou les plus fort l’emporteront, ces combats ne vont jamais jusqu’à la mort mais peuvent infliger de sérieuses blessures.

Le mécanisme physiologique de l’accouplement produit un lien énorme qui unit le couple pour une longue période et souvent pour la vie…

Le zoologiste YOUNG à relaté un épisode au cours duquel un mâle fut capturé.
Sa compagne se rendit durant seize nuits de suite sur le lieu de la capture où elle-même subit le même sort . Cela s’appelle de la fidélité ! ! !











LA MORT DU LOUP



Comme on a pu le voir, le loup, animal magnifique, puissant, doué d’une intelligence très vive, d’une endurance à toute épreuve, d’une fidélité absolue, d’un instinct maternel poussé à l’extrême.
Il va sans dire que ce bel animal n’a pas que des amis.
Ils ont surtout des ennemis, qui ne le connaissent pas du tout où alors très peu.
Alors on peu voir ressurgir de la nuit des temps le loup cruel assoiffé de sang, tueur de bergères grand dévastateur de troupeaux, attaquant les villages, où bien le loup stupide, bête, pour ne pas dire idiot.
Comme preuve, ce pauvre Isengrin du Roman de Renart. (« Renart »est l’orthographe exacte, c’est un roman du Moyen Âge) Et que penser de ce bon Charles Perrault, en passant par Monsieur Jean de la Fontaine, et enfin, beaucoup plus près de nous, il existe « GRAND LOUP ET LES TROIS PETITS COCHONS » cartoon très connu des enfants ainsi que des grandes personnes.
Beaucoup de légendes ainsi que de vieilles histoires étaient racontées le soir au coin du feu pour mieux attiser la peur et la haine envers cet animal méconnu.
En principe, les loups n’attaquent pas les bergeries, toutefois ils peuvent s’y introduire, dans ce cas, ils enlèvent une brebis et se sauvent aussi vite qu’ils peuvent.

Par contre les chiens errants sont capables de grands massacres. Ils commencent par jouer et à affoler le troupeau; ensuite , ils mordent cruellement toute bête à portée de leurs gueules, faisant des blessures terribles, et ensuite, ils tuent pour jouer, pour le plaisir et non poussés par la faim.
Quant au loup, il va tuer une brebis par nécessité, poussé par la faim, il ne joue pas lui! ! !

Le loup, il faut le savoir une fois pour toutes n’attaque pas l’homme. Dans le archives du Grand Nord Canadien, pas une seule mort d’homme provoquée par les loups n’a été signalée aux autorités.
Je cite d’autres pays, Espagne, Italie, Pologne, Russie, Mongolie, pays ou il y a des loups, Portugal compris, pas une seule personne n’a été victime du grand prédateur.
Je pense que dans des pays aussi proches du notre, si cela avait eu lieu, la presse à scandales toujours avide de sensations et d’images sanglantes s’en serait emparée depuis fort longtemps, ainsi que tout les moyens informatiques mis à notre disposition…

Alors me direz vous direz vous ? Pourquoi toutes ces légendes, ces récits terrifiants de pauvres petites bergères retrouvées à demi dévorées parce canidé ?
De grands- mères allant chercher du bois dans la forêt et tuées par les loups.
La réponse est simple… Il faut savoir que dans beaucoup de fermes, jadis, étaient placées les orphelines, soit des enfants dont la famille était incapable de subvenir à leurs besoins. Ces pauvres gamines étaient impitoyablement violées dès leur arrivée par le maître des lieux, et les fils de ce dernier. (on appelait ces pauvres gosses  la part du célibataire »)

Alors pour s’assurer de leur silence, car bien souvent ils allaient trop loin dans la bestialité, les pauvres enfants étaient achevées à coups de gourdin, et puis déposées à l’orée des bois, ensuite les loups jouaient le rôle de fossoyeur.
Le lendemain on allait trouver Monsieur le curé qui établissait un certificat de décès avec la mention suivante «  Delphine D…. âgée d’environ neuf ans à été retrouvée dévorée par les loups. Qu’elle repose en paix  des prières seront dites pour le repos de son âme »

En ce qui concerne les grands-mères, ils est bien évident que jadis dans les campagnes, seul l’aïeul détenait l’argent, et malheur à celui où celle qui dévoilait son secret, la mort par homicide ne tardait pas à intervenir. Un cadavre est encombrant ! Le meilleur moyen pour sen débarrasser, était le loup. Pas de médecin légiste… et surtout la justice où prétendue telle terrifiait le peuple: pendaison, tortures, cachot à vie, galères étaient à l’ordre du jour.

Donc après avoir essayé d’innocenter « CANIS LUPUS » voyons comment l’homme s’y prenait pour détruire son complice bien involontaire.
Tous les moyens étaient bons : les fosses à loups, un trou profond en forme d’entonnoir renversé , recouvert de branchages, il ne restait plus qu’à récupérer l’animal le matin à l’aide de fourches en bois et de cordages, pour ensuite le tuer à coups de gourdins pour ne pas abîmer la peau. Ensuite viennent les éponges frites dans l’huile et dissimulées dans une charogne, elle gonflent dans l’estomac du loup et provoquent la mort par asphyxie.
Les différents pièges à palettes, à mâchoires qui infligent des blessures terribles par mutilation; des piéges aussi appelés « hameçons à loups » , sortes de mâchoires acérées dissimulées dans de la viande, et qui s’écartent dans la gueule du loup.
Il existe aussi des « aiguilles à loups » se sont de longues aiguilles en acier, maintenues bandées par l’intermédiaire d’un tendon animal, placées ensuite dans de la nourriture convoitée par le loup, elles se redressaient dans l’estomac de l’animal lors de la digestion en provoquant les blessures fatales que l’on peut imaginer.
Les poissons: certains sont inoffensifs et prêtent à sourire , mais en revanche , d’autres comme par exemple la strychnine où le cyanure, en passant par des plantes de nos régions comme l’aconit tue loup, où les oignons de colchique d’automne, font des ravages terribles chez les loups , mais également chez les autres animaux à poils où à plumes.
Enfin , il y à l’arme à feu, à l’affût, en battue, en hélicoptère, en moto des neiges, en voiture tout terrain. Tout cela cause des dégâts irréparables.
A toutes ces façons de tuer viennent aussi ; LA BETISE, LA MECHANCETE, ET L’IGNORANCE…
Cependant, je pense que grâce à des gens merveilleux comme le regretté Gérard Ménatory, où à la petite sœur des loups, Geneviève Carbonne, le « CANIS LUPUS »
aura encore de beaux jours devant lui et pourra toujours, pour notre plus grand plaisir, faire entendre son chant de vie et de joie; et finalement pouvoir proclamer le museau levé vers les étoiles en un hurlement superbe et mystérieux.

JE SUIS LE LOUP !




PHARMACOPEE

Depuis toujours le loup à été haï, détesté, et craint, Car il est évident que son statut de carnivore et de grand prédateur l’on mis en concurrence avec l’homme.
Il est vrai aussi que du point de vue religieux, il est celui qui mange l’agneau; il faut voir en cette image l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, et l’agneau Pascal.
L’agneau est blanc, donc, c’est le bien.
Mais comme le loup est souvent représenté en noir, c’est le mal ! Ce qui suffisait à en en faire un animal diabolique (tout comme les chats noirs)
Cela n’empêche pas l’homme , toujours opportuniste, de se servir largement de « canis lupus » comme d’une trousse à pharmacie. Les prétendus miracles étaient nombreux…

Une canine de loup emmanchée sur un hochet en bois de buis, où en argent ^pour les plus riches, servait aux nourrissons pour percer les dents.

Les crottes étaient un remède pour soigner les yeux et les maux de dents , après avoir été séchées et réduites en poudre on les avalait mélangées à du miel.

L’huile de loup : pour obtenir ce remède, il faut faire bouillir le loup VIVANT dans de l’huile jusqu’à ce que les chairs se détachent des os. Une fois l’huile refroidie, il suffit d’en boire où de s’en servir en massage…. C’était un remède souverain contre la goutte.

La moelle épinière était considérée comme étant très efficace pour les femmes infidèles

La verge du loup séchée et réduite en poudre était soit disant un excellent aphrodisiaque.

L’oeil droit bien salé et attaché sur un bras a la pouvoir de guérir de la fièvre.

L’oeil droit toujours, gobé juste après la mort du loup assure une très bonne vue.

Le foie séché et réduit en poudre mélangé à du vin, calme la toux et guérit le foie.

La peau était utilisée pour sa chaleur, et aussi parce que les vermines ne l’envahissent pas

Porter une peau de loup donne du courage.

Les souliers en peau de loup rendent les enfants forts et braves.

Morsures : Tout animal mordu par un loup devient alors invulnérable.


A cela vient s’ajouter des remèdes à base de cœur de loup, de fiel, de tête, de cervelle, de mamelles, d’os, etc…

C’est une pharmacie peu ragoûtante mais les gens y croyaient dur comme fer…
Et si cela ne leur faisait pas du bien, mis à part aux loups, cela ne faisait de mal à personne

Gévaudan

Messages : 4
Date d'inscription : 06/09/2013
Localisation : Banlieue et Margeride.

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